BURKINA FASO / Réconciliation nationale : Les membres de la CODER plaident pour un dialogue inclusif et ouvert

es membres de la coalition pour la démocratie et la réconciliation nationale (CODER) étaient face à la presse le samedi 6 avril 2019 à Ouagadougou. Ablassé Ouédraogo et ses camarades ont réitéré à nouveau leur appel à la réconciliation au Burkina Faso. La CODER plaide aussi pour le retour des exilés politiques. Pour le Président de la CODER, aujourd’hui plus personne n’ose encore jouer à l’autruche. Notre patrie, le Burkina Faso va mal et va très mal, a-t-il indiqué aux journalistes.

Les membres de la coalition pour la démocratie et la réconciliation nationale (CODER) étaient face à la presse le samedi 6 avril 2019 à Ouagadougou. Ablassé Ouédraogo et ses camarades ont réitéré à nouveau leur appel à la réconciliation au Burkina Faso. La CODER plaide aussi pour le retour des exilés politiques. Pour le Président de la CODER, aujourd’hui plus personne n’ose encore jouer à l’autruche. Notre patrie, le Burkina Faso va mal et va très mal, a-t-il indiqué aux journalistes.
Décryptage de la situation nationale par la coalition pour la démocratie et la réconciliation nationale (CODER) le samedi 06 avril 2019 à Ouagadougou. Le constat qu’elle a fait, c’est que le Burkina Faso va mal, et il est impératif d’éviter qu’il plonge dans les abîmes. Le pays traverse des difficultés, pour les lever il est nécessaire de passer à la réconciliation nationale. C’est pourquoi la CODER insiste encore, il faut aller à la réconciliation nationale, une réconciliation vraie qui passe par un dialogue entre les fils du pays, un dialogue inclusif et ouvert. Selon Me Hermann Yaméogo, membre de la CODER, la vraie réconciliation nationale passe nécessairement par une justice transitionnelle. « La justice traditionnelle ne veut pas dire impunité, puisqu’on aura toujours l’occasion de se mettre ensemble et discuter de tous les problèmes du pays, de tous les contentieux et de se parler. Il y’aura la vérité et on va savoir ce que chacun reproche à l’autre, et il y’aura la réparation. Cette réparation viendra de l’Etat qui prendra en charge ces victimes », a-t-il dit.
La CODER espère le retour de tous les exilés
S’asseoir autour de la même table et se parler franchement, apaiser les cœurs et se pardonner, c’est tous les membres de la CODER qui proposent la solution d’aller vers la justice transitionnelle. La CODER prône aussi pour le retour au pays de tous les fils exilés. « La terre des aïeux appartient à tout le monde. Si vous imposer à des gens des statuts d’exilés, ils feront tout pour revenir et même par la force et donc vous n’allez pas dormir. Autant appeler tout le monde, parler, s’ils doivent rendre compte à la justice, ils lui rendront les comptes et puis on prend un nouveau départ », a lancé entendre Ablassé Ouédraogo, le Président de la CODER. La réconciliation nationale passe avant tout, selon les conférenciers, car sans cohésion sociale, il n’y a pas de sécurité ni de stabilité, et on ne peut pas parler d’élections et de développement, conclut-il.
Dougoutigui