Le principal parti d’opposition au Burundi, le Conseil national pour la liberté (CNL), a vu ses activités suspendues par le ministère de l’Intérieur en raison d' »irrégularités » lors de ses deux derniers congrès, a-t-on appris dans une lettre rendue publique mardi. La direction du parti a dénoncé auprès de l’AFP « une violation grave de la Constitution » et « une tentative de déstabiliser et d’affaiblir le CNL » dans ce pays de la région des Grands Lacs régulièrement pointé du doigt pour des atteintes aux droits humains. Cette décision fait suite à deux congrès – l’un ordinaire le 12 mars et l’autre extraordinaire le 30 avril – visant à doter le parti de nouveaux statuts et règlements intérieurs conformes au nouveau découpage administratif du pays, qui sera effectif en 2025.