Folorunsho Alakija, une femme d’affaires et philanthrope nigériane

Avec une fortune estimée à 1,6 milliard de dollars, Florunsho Alakija était , grâce à l’exploitation pétrolière, la deuxième femme la plus riche du continent en 2018,  selon le classement Forbes. Âgée de plus de 69 ans, elle poursuit toujours ses ambitions et continue d’apporter son soutien à la société. Avec un parcours brillant, l’une des premières femmes fortunées du continent africain a construit sa richesse à travers de nouvelles expériences.

 Née le 15 juillet 1951 dans la ville de Lagos au Nigéria, Folorunsho Alakija est une femme d’affaires nigériane qui a fait fortune grâce au pétrole.  À 7 ans, elle est envoyée en pension dans le Pays de Galles où elle étudie pendant 4 ans, et n’est jamais allée à l’université.

Selon Wikipédia, Folorunsho Alakija a commencé sa carrière au début des années 1970 en tant que secrétaire à la banque International Merchant Bank of Nigeria. À la suite de la faillite de cette dernière, elle part étudier la mode à l’American College de Londres et la Central School of Fashion. À son retour, elle lance la marque vestimentaire Supreme Stitches qui s’adresse à une clientèle privilégiée (dont l’épouse du président Ibrahim Babangida). En 1986, elle remporte le prix du meilleur designer/styliste au Nigeria.

En 1991, elle lance une entreprise d’imprimerie, Digital Reality. En mai 1993, elle acquiert une licence de prospection de pétrole, le bloc OPL 216, large de 250 000 hectares. À la différence de la majorité des acquéreurs de ces blocs qui les revendent à des groupes étrangers, Folorunsho Alakija décide d’exploiter elle-même son bloc pétrolier, et s’associe en 1996 à Star Deep Water Petroleum Limited  qui prend alors 40 % de Famfa Oil, la société de Folorunsho Alakija.

Femme d’affaires avertie, elle a diversifié ses activités, notamment dans l’imprimerie et la mode. Elle a acheté un jet privé (un Bombardier Global Express) en 2012, pour 46 millions de dollars. Une nouvelle tendance chez les Nigérians les plus riches.

Elle assure  d’autres fonctions comme celle de présidente de la Rose of Sharon Foundation (depuis 2003), qui vient en aide aux orphelins et aux veuves,  particulièrement maltraités dans la société nigériane. Au cours des années qui ont suivi la création de cette fondation, plus de 3000 veuves et leurs enfants ont été rendus autonomes. La fondation de Folorunsho Alakija a aussi octroyé des bourses à des jeunes pour les encourager à entreprendre. Elle est aussi présidente de l’association des fondateurs de mode au Nigéria.

Fatimata COMPAORE