Judith Sedaminou Gbenoudon, la chercheuse  béninoise qui améliorera  le traitement contre  le paludisme aigu

A travers ses recherches sur le système immunitaire, la béninoise Judith Sedaminou Gbenoudon a permis une grande avancée dans le diagnostic et le traitement des maladies, notamment en Afrique. L’une de ses prouesses a été d’avoir permis grâce à ses recherches, d’améliorer le diagnostic du paludisme aigu.

Branche de la médecine qui étudie la défense du corps contre les agents pathogènes, les bactéries, les virus et les parasites, l’immunologie se présentera à la  scientifique béninoise  Judith Sedaminou Gbenoudon, comme la solution au diagnostic et au traitement de plusieurs maladies.  Directrice du Laboratoire pour l’immunologie des maladies contagieuses et infectieuses de l’Université d’Abomey-Calavi au Bénin, les recherches de la scientifique vont permettre de faire certaines découvertes scientifiques, contribuant ainsi à l’avancement de la connaissance sur le système immunitaire humain, à l’instar de ses travaux sur le paludisme aiguë entraînant le décès des enfants admis à l’hôpital.

Selon africawomenexperts.com, les travaux de Judith Sedaminou Gbenoudon ont révélé, notamment que ces enfants étaient co-infectés par le paludisme et le candida albans, une levure pathogène entraînant une forte production d’anticorps nocifs à  l’organisme de l’enfant. Ses recherches démontreront également que les enfants atteints de cette co-infection étaient généralement ceux ayant reçu un traitement régulier contre les vers intestinaux par antibiotiques. Toujours selon notre source, elle fera la découverte selon laquelle, les traitements conventionnels, pharmaceutiques de cette co-infection avaient des effets secondaires graves, conduisant la plupart du temps à la mort de ces enfants. Une découverte qui lui permettra de conclure que, dans les cas de co-infection paludisme-candida des enfants, les médecins devraient privilégier les traitements traditionnels ayant moins d’effets néfastes. Des résultats qui contribueront véritablement à l’amélioration du diagnostic et du traitement du paludisme en Afrique.

En récompense de ses efforts à l’évolution de la medecine, Judith Sedaminou Gbenoudon recevra en 2018, le Prix TWAS-Abdool Karim, une distinction qui honore les femmes scientifiques pour leurs réalisations en sciences biologiques.

Roseline BADO