Le gouvernement du Kenya a approuvé le programme de codage à enseigner dans les écoles secondaires et primaires au profit des jeunes apprenants, a fait savoir thecitizen.co.tz.
Le Kenya sera le premier pays africain à adopter la technique. En effet, après avoir reçu l’approbation du Kenya Institute of Curriculum Development, Kodris Africa, qui est une société d’édition en ligne qui se concentre sur la préparation des apprenants aux compétences du 21e siècle, proposera le programme, indique thecitizen.co.tz. Il faut noter que le programme comprendra des leçons pratiques qui aideront les jeunes à développer leurs compétences en résolution de problèmes, selon le directeur général de KICD, le professeur Charles Ong’ondo. « Dans le passé, le codage était conçu comme une activité de haut niveau, mais les enfants peuvent commencer à s’engager dans des niveaux d’apprentissage précoce », a confié, mardi, le professeur Ong’ondo dans un communiqué, toujours selon la même source. Kodris a déclaré que pour déployer le programme, ils recherchent une synergie avec d’autres partenaires.
Un volet du programme d’alphabétisation numérique
Toujours selon Kodris, le programme mettra les étudiants sur un pied d’égalité avec les étudiants des pays développés. « Nous discutons avec des opérateurs de télécommunications, des banques et d’autres partenaires pour le déploiement », a rassuré Mugumo Munene, PDG de Kodris Africa. « Lorsque les étudiants apprennent à coder, ils peuvent devenir des producteurs à l’ère numérique du 21e siècle plutôt que de simplement consommer ce qui est créé par d’autres. » M. Munene a également déclaré que l’introduction du programme est conforme aux efforts du gouvernement pour promouvoir l’utilisation de la technologie par le biais du programme d’alphabétisation numérique du président Uhuru Kenyatta qu’il a lancé en 2016. Le programme a une interface facile à utiliser et peut être enseigné par n’importe quel enseignant. Il couvrira à la fois le primaire et le secondaire. Le programme est conforme aux efforts du gouvernement pour promouvoir la technologie, par le biais du programme d’alphabétisation numérique (DLP) du président Uhuru Kenyatta. Le Kenya a besoin de 30 000 technologues, 90 000 techniciens et plus de 400 000 artisans pour réaliser les mégaprojets de Vision 2030.
Pierre Edu.