Le chef de l’État a annoncé la ratification du protocole de Malabo, portant création de la Cour africaine des droits humains et des peuples. Un texte qui lui octroie l’immunité pendant son mandat à la tête du Kenya. C’est au tour des groupes de défense des droits humains de protester contre la décision du président William Ruto de ratifier le protocole de Malabo portant création de la Cour africaine des droits humains et des peuples (Cadhp). Dans une déclaration commune, la Commission kényane des droits humains (Khrc) et les Musulmans pour les droits humains (Muhuri) affirment que cela offre désormais au chef de l’État, ainsi qu’à d’autres personnalités publiques, l’immunité contre d’éventuelles poursuites pour des crimes qui pourraient être commis pendant qu’ils sont en fonction.