La Commission Électorale Nationale Autonome (CENA) a dévoilé mercredi 16 novembre 2022 la liste des partis retenus pour prendre part aux législatives de 2023.
Cinq partis participeront aux législatives de 2023 où les électeurs sont appelés à élire 109 députés pour le compte de la neuvième législature de l’Assemblée nationale. II s’agit du Bloc Républicain conduit par Abdoulaye Bio Tchané, l’Union Progressiste Le Renouveau dirigée par Joseph Djogbénou, le Mouvement des Élites Engagées pour l’Émancipation du Bénin (MOELE-BÉNIN), présidé par Jacques Ayadji la Force Cauri pour un Bénin Emergent (FCBE) de Paul Hounkpè, l’UDBN de Claudine Prudencio, et le Mouvement Populaire de Libération de Expérience Tébé. Ces partis politiques en lice pour le prochain scrutin ont pu satisfaire aux exigences du code électoral.
Plusieurs partis, notamment de l’opposition, ont déposé des dossiers de candidature sans quitus fiscal. Conséquent, cet élément, représente un obstacle pour valider leurs dossiers et donne l’avantage au président Patrice Talon. Les différents candidats doivent se munir le quitus fiscal, à savoir, un certificat fourni par l’administration comme quoi le candidat s’est bien acquitté de ses impôts. Or certains candidats de l’opposition ont bien du mal à obtenir ce fameux quitus : “une vraie bête noire pour les candidats”, affirme le journal La Nouvelle Tribune. “Demandé, il se fait toujours désirer. Et même lorsque le candidat n’a aucune ardoise fiscale, il semble être difficile à obtenir.” Cette pièce est délivrée par le directeur général des impôts lui-même, précise le quotidien Nouvelle Tribune, et son obtention n’est pas décentralisée. “Ce qui fait que souvent, même lorsque le demandeur a répondu à toutes les exigences de la Direction des impôts, la fameuse pièce se fait attendre.” La Nouvelle Tribune souligne que, “certains partis politiques ont été écartés de la course aux législatives. Il s’agit notamment de la formation politique “Les Démocrates”. Le gouvernement béninois se défend, relève encore le journal : “Aucune manœuvre n’empêchera qui que ce soit de participer aux élections”, a récemment assuré le ministre des Affaires étrangères, Aurélien Agbénonci.
K.Fiakofi