Lydia Nsekera, la première femme membre du comité exécutif de la FIFA

Dirigeante de football burundaise, Lydia Nsekera est un modèle de réussite et l’une des figures incontournables dans la promotion de la pratique du football feminin en Afrique et dans le monde. Elle aura reuissi la prouesse d’etre la première femme à intégrer le  comité exécutif de la Fifa, l’instance suprême du football mondial.

Née le 20 avril 1967 à Bujumbura, Lydia Nsekera est une dirigeante sportive du Burundi. Mordue de football dès l’enfance, parce que fille  d’un propriétaire de club de football, Lydia Nsekera se hissera dans les hautes sphères d’un domaine réservé  dans le temps au hommes. Quand bien même elle n’a jamais joué au football, elle occupera plusieurs postes de responsabilité dans le domaine.  En 2004, nommée Présidente de la Fédération de football du Burundi (FFB), elle devient ainsi la première femme à exercer cette fonction et même en Afrique. Un poste qu’elle va occuper jusqu’en 2013. Parallèlement à ses fonctions au sein de la FFB, elle sera membre de la Commission « Femme et sport » du Comité National Olympique (CNO) du Burundi, de 2001 à 2006.   L’année 2012 sera déterminante dans sa carrière mais également dans l’histoire du football mondial. En effet, elle sera  cooptée, puis élue en 2013 par le Congrès de la FIFA comme membre du comité exécutif de la FIFA, devenant ainsi la première femme à accéder à ce niveau de la FIFA. Au sein de l’organisation, elle dirige de 2013 à 2016 la Commission du  «football féminin » et de la « Coupe du monde féminine » de la FIFA. En 2017, elle devient vice-présidente de la commission de développement de la FIFA et est membre du Conseil d’administration de la Fondation FIFA. En 2019, elle est coordinatrice des Jeux de la 34e Olympiade de Los Angeles 2028.

En signe de récompense de son engagement dans le développement de la pratique du football par les femmes, en 2009, elle a été lauréate du Trophée du CIO « Femme et sport ». en plus de sa nomination dans l’Ordre de l’amitié des peuples à la classe d’officier de la République du Burundi en 2012.

Roseline BADO