La « fièvre de Lassa » a tué 123 personnes au Nigéria depuis le 3 janvier 2022, avec plus de 659 cas enregistrés depuis le 3 janvier, selon le Directeur général du Centre nigérian pour la lutte contre des maladies, Ifedayo Adetifa, rapporte l’agence Anadolu.
Ifedayo Adetifa, le directeur général du Centre nigérian pour la lutte contre des maladies, a annoncé que les 659 cas de « fièvre de Lassa » avaient été enregistrés dans 23 des 36 États que compte le pays depuis le 3 janvier 2022. Le Chef du centre a, en outre, déclaré dans un communiqué, jeudi, que la fièvre avait tué 123 personnes. Il a par la suite rappelé que l’année dernière 102 personnes sont mortes à la suite d’une infection à « Lassa », qui se propage largement dans le pays au cours des mois entre mai et novembre. En 2019, les autorités nigérianes ont décrété l’état d’urgence en raison d’une épidémie de ce type de fièvre qui se propage également dans d’autres pays africains comme le Togo, le Libéria, le Ghana, le Mali et la Sierra Leone.
Le virus de Lassa même chose que le virus Ebola
La « fièvre de Lassa » ou « Lassa novi », qui se transmet de l’animal à l’homme, est une fièvre hémorragique virale qui résulte d’une infection par le virus de Lassa du nom de la ville de Lassa dans l’État de Borno au Nigéria en 1969. Le virus Lassa fait partie de la famille des Arenavirus, comme le virus Ebola. Les souris sont le principal vecteur parmi les porteurs de cette maladie, notamment la souris Natal (Mastomys natalensis), très répandue au Sahara. Et ces souris se sont propagées dans les greniers où elles transmettent la maladie à l’homme. Les autorités recommandent aux citoyens de maintenir l’hygiène et d’éviter les contacts avec les souris et les autres rongeurs.
Pierre Oued.