«Sois libre, sois riche» ou l’histoire d’un ex prisonnier

Le samedi 23 avril 2022, l’écrivain burkinabè Sylvestre Poda a procédé à la dédicace de son œuvre «Sois libre, sois riche». C’était en présence des hommes de lettres, des proches de l’auteur et devant un parterre  d’hommes de médias.

L’œuvre «Sois libre, sois riche» selon son auteur Sylvestre Poda  a été rédigée en milieu carcéral, dans des conditions pénibles de vie. Comptant 256 pages et édité par la maison Mercury, ce livre relate l’histoire d’un jeune homme détenu au bord du suicide. A en croire l’auteur, cette œuvre se veut une clé pour déchiffrer les cinq types de bonheur que sont celui émotionnel, matériel, spirituel, mental et interpersonnel. En effet, fait savoir M. Pooda, c’est une autobiographie dans laquelle il partage son vécu du milieu carcéral. «Ce livre est une invite à toute personne sans distinction d’âge et de sexe à se libérer des chaînes de limitation et à enrichir sa personnalité», a expliqué Sylvestre Poda. A l’en croire, la rédaction de cette œuvre a été beaucoup plus motivée par son passage en prison. L’espoir, la persévérance, la combativité etc.  sont autant de thèmes abordés dans cette œuvre, confie-t-il.

Un véritable coup de maître

Toute chose qui n’a pas manqué de susciter admiration et encouragements de la part du parrain de la cérémonie. «Pour un premier essai, cette œuvre est un véritable coup de maître. Elle évoque le développement personnel qui est étroitement lié au développement humain. Ce livre est d’une grande richesse car elle nous amène à nous libérer des chaînes invisibles qui entravent parfois notre réalisation», s’est réjoui Dr Dramane Konaté. Pour ce dernier, l’écrivain africain en général et burkinabè en particulier doit avoir une plume d’interpellation, d’amour, de paix et d’avenir.  «Sois libre, sois riche» est accessible dans tous les points de vente au prix de 10.000 FCFA. Pour conclure, la vedette de la soirée, Sylvestre Poda, a adressé des mots de réconfort et d’espoir à l’endroit de ses ex codétenus toujours enfermés.

Abdoul Karim TAPSOBA