Une vingtaine de civils ont été tués dans des bombardements sur un marché de Khartoum après le retrait de l’armée sur l’accord du cessez-le-feu initié par l’Arabie Saoudite et les Etats Unis, selon La Nouvelle Tribune
Depuis le début des combats le 15 avril, l’armée du général Abdel Fattah al Burhane et les paramilitaires des Forces de soutien rapide du général Mohamed Hamdane Daglo , qui se convoitent le pouvoir , ont accepté une dizaines de trêves avant de les violer dare dare. Les combats ont repris après le retrait de l’armée dans les négociations du cessez-le -feu. Les Etats-Unis et l’Arabie Saoudite qui supervisaient depuis près d’un mois les discussions entre les deux protagonistes ont dénoncé jeudi de graves violations, mais sans mettre en application les sanctions qu’ils brandissaient il y a quelques semaines, indique notre source.
« Les Etats-Unis et le royaume d’Arabie saoudite sont prêts à reprendre la facilitation des discussions » a laissé entendre jeudi un porte-parole du département d’Etat américain, au lendemain du retrait de ces discussions en Arabie saoudite des émissaires de l’armée.
Mais à une seule condition: « Une fois que les forces auront montré clairement par leurs actions qu’elles veulent sérieusement respecter le cessez-le-feu ».
Selon le journal Abidjan Tv, l’armée du général Abdel Fattah al Burhane a décidé de suspendre les négociations parce que les rebelles n’ont jamais appliqué un des points de l’accord temporaire qui prévoit le retrait des rebelles dans les hôpitaux et les maisons, selon un responsable soudanais sous le couvert de l’anonymat.
A 48 jours de combats intempestifs, le bilan de cette guerre pour le pouvoir entre les deux généraux a fait plus de 1 800 morts selon l’ONG ACLED, plus d’un million de personnes, principalement des Soudanais mais aussi des réfugiés au Soudan, sont déplacés dans le pays.

OUEDRAOGO Mohamed