Les températures plus élevées diminuent les rendements des cultures utiles tout en entraînant une prolifération des mauvaises herbes et des parasites. La modification des régimes de précipitations augmente la probabilité de mauvaises récoltes à court terme avec une baisse de la production à long terme.
Allafrica a rapporté que les systèmes de production alimentaire commerciale et communautaire du pays sont de plus en plus menacés par le changement climatique, a révélé une analyse du gouvernement. L’analyse du gouvernement a révélé que, dans les régions du nord, les agriculteurs de subsistance sont beaucoup plus vulnérables à l’impact du changement climatique que les agriculteurs commerciaux.
L’État, par l’intermédiaire du ministère de l’Agriculture, de l’Eau et de la Réforme agraire, a lancé un avertissement en invitant diverses parties prenantes du secteur de la production alimentaire à s’engager dans un dialogue national pour trouver de meilleurs moyens pour renforcer la production alimentaire. L’analyse du ministère de l’Agriculture montre que les petits exploitants et les agriculteurs de subsistance ont du mal à accéder aux intrants, y compris l’eau.
Notre source explique que les faibles niveaux de production agricole dans les zones communales sont en partie dus au nombre limité de terres disponibles, qui « constituent 34% du total des terres agricoles de la Namibie, capables de soutenir la production agricole et animale économique », a déclaré le ministère.
En outre, les faibles niveaux de productivité dans le sous-secteur de l’agriculture communale sont, en partie, dus au fait que les petits producteurs utilisent des technologies agricoles obsolètes.
Il a ajouté que les mauvaises conditions du sol et les périodes de sécheresse prolongées et fréquentes ont accentué la perte de rendement des terres des agriculteurs. Le ministère et ses partenaires ont déclaré que le changement climatique constitue une menace particulière qui réduit la quantité et la fiabilité des précipitations et augmente l’évaporation, en raison de la hausse des températures. Concernant le secteur de l’élevage dans les zones communales, selon les conclusions du ministère, la productivité des producteurs est limitée par des fréquences élevées de sécheresse, de surpâturage et un faible taux de vêlage.
Par ailleurs, le faible taux d’exploitation, les pratiques agricoles traditionnelles, ainsi que l’exclusion des marchés lucratifs en raison de la prévalence fréquente de la fièvre aphteuse dans la région du Zambèze sont des facteurs majeurs de productivité.
Fatimata COMPAORE