Au Tchad, le Conseil national de transition a commencé son mandat, mardi 5 octobre et a nommé à sa tête l’ancien président de l’Assemblée nationale dissoute, Haroun Kabadi, selon Euronews.
Le Conseil National de Transition (CNT) a commencé son mandat. S’installant ainsi officiellement à la place de l’ancienne Assemblée nationale. Mardi, les membres de ce Parlement provisoire ont également désigné le président du CNT, Haroun Kabadi, qui dirigeait l’Assemblée nationale au moment de la mort du maréchal, Idriss Déby Itno, le 20 avril dernier, selon Euronews. A noter que les 93 membres du Parlement de transition tchadien ont été choisis fin septembre par Mahamat Idriss Déby Itno, fils du défunt président et chef de la junte au pouvoir.
Dialogue national inclusif
Le fait marquant de cette législature de transition c’est que les nominations ont été faites sur la base de quotas fixés à l’avance, selon lesquels l’Assemblée doit être composée par au moins 30% de députés de l’Assemblée nationale sortante, 30% de femmes et 30% de jeunes. Notons cependant qu’aucun des membres du Parlement de transition n’est issu de la Coordination des actions citoyennes Wakit-Tama, selon la même source. Les membres de ce mouvement qui regroupe plusieurs organisations de la société civile tchadienne et des formations politiques sont opposés à la transition militaire. Certains d’entre eux tenaient à faire partie du dialogue national inclusif.
Il faut dire que ce Parlement de transition est chargé, entre autres, d’adopter une Constitution dédiée à mettre en place le « dialogue national inclusif » ainsi que « des élections libres et transparentes » dans un délai de 18 mois renouvelables.
Source : Euronews
Pierre Oued.