Les principaux dirigeants de la Somalie ont réinitialisé dimanche 09 janvier, le programme électoral du pays, prévoyant que toutes les élections législatives soient terminées d’ici le 25 février.
La décision est intervenue à la suite d’une série de réunions avec les parties prenantes la semaine dernière, présidée par le Premier ministre Hussein Roble dans le cadre de l’arrangement connu sous le nom de Conseil consultatif national (NCC).Le Conseil comprend principalement M. Roble en tant que président et les cinq présidents fédéraux des États du Puntland, Jubbaland, Hirshabelle, South West et Galmudug. Il est composé également du gouverneur de Benadir, la région métropolitaine qui comprend également Mogadiscio. Après trois jours de consultations avec la société civile, les dirigeants de l’opposition et la communauté internationale, se sont mis d’accord sur une déclaration en 18 points qui pourrait apaiser les incertitudes concernant les élections dans le pays. Le document selon l’AFP , signé conjointement par le Premier ministre Roble, les cinq présidents des États membres fédéraux (FMS) et le maire de Mogadiscio, qui est également gouverneur de Benadir, indique que les élections législatives en cours se termineront entre le 15 janvier et le 25 février.
Sondages reprogrammés
La Somalie prévoyait initialement d’organiser des élections indirectes à partir de novembre 2020, mais a reprogrammé ces consultations trois fois, dont toutes les échéances n’ont pas été respectées. Les scrutins indirects sont tels que des délégués spécialement sélectionnés votent pour les législateurs dans la maison fédérale bicamérale. Les législateurs votent ensuite pour le président. Les retards ont fait que le président Mohamed Farmaajo est resté en fonction plus longtemps que son mandat qui a expiré techniquement le 8 février de l’année dernière, quatre ans après son élection. Son séjour, bien que basé sur une loi parlementaire adoptée pour éviter un vide lorsque les élections sont retardées, a souvent conduit à des tensions, comme l’a montré l’année dernière lorsque les forces de sécurité se sont divisées et se sont rangées du côté de leurs chefs de clan. En vertu de la déclaration de dimanche dernier, les équipes de mise en œuvre électorale des États (SEIT), les organes de gestion électorale des États fédéraux, partageront avec les équipes fédérales de mise en œuvre des élections (FEIT) dans chaque circonscription les noms et identités des chefs de clan et des représentants de la société civile acceptés comme sélectionneurs des délégués aux élections.
Source: The East Africa
K.Fiakofi