Algérie : Le FLN remporte les élections sénatoriales partielles

Les élections sénatoriales partielles en Algérie se sont tenues le 29 décembre 2018. Le Front de libération nationale a largement remporté ces élections. Une victoire qui a permis au parti de réaffirmer sa place de parti majoritaire en Algérie.
Avec 29 sièges sur 48, le Front de libération nationale (FLN) conforte sa place de parti majoritaire en Algérie. En effet, le parti a largement remporté les élections sénatoriales partielles qui se sont tenues le 29 décembre 2018 en Algérie. Après le FLN, le parti du Rassemblement national démocratique (RND) vient en deuxième position avec 10 sièges obtenus. Quatre candidats indépendants, dont deux du Front des forces socialistes (FFS) et deux du Front al-Moustakbel se sont partagés le reste des sièges. Pour les partisans du FLN, la victoire à ces élections partielles sénatoriales vient réaffirmer le statut de parti majoritaire en Algérie du FLN. C’est ainsi que le coordonnateur de l’Instance dirigeante du FLN, Mouad Bouchareb, a loué la large victoire de son parti. A l’en croire, le gain de la majorité des voix par son parti au Conseil de la nation a conforté la position de leader du parti sur la scène politique. Il a indiqué une augmentation des sièges du FLN à la Chambre haute à 55 sièges après ces élections, contre 48 auparavant. Aussi, Mouad Bouchareb a affirmé que c’était la première fois que le FLN obtient ce score dans l’élection pour le renouvellement du Conseil de la nation. Une hausse de score qu’il a expliqué par la place historique du parti, par le programme ambitieux du chef du parti et chef de l’Etat, mais aussi, par l’intégrité et l’éthique politique des candidats. De son côté, le secrétaire général du parti RND et premier ministre algérien, a exprimé son insatisfaction face aux résultats de son parti, même s’il a indiqué qu’il les acceptait. Il a salué les militants qui ont pris part à ces élections en toute transparence et avec honneur. En outre, le parti FFS a participé à l’élection sénatoriale dans huit wilayas dont Tizi Ouzou et Bejaï où il est sorti victorieux. Le parti s’est réjoui de sa victoire dans ces localités qui sont le symbole de la lutte démocratique en Algérie. Le FFS a de nouveau exprimé son attachement à la réalisation du projet de reconstruction du consensus national et populaire. Quant à la wilaya de Tlemcen, elle comptait trois bureaux de vote et n’a pourtant transmis qu’un seul procès-verbal de dépouillement des voix au Conseil constitutionnel. C’est fort de cet état de fait que le vote y a été annulé. Toutefois, le Conseil constitutionnel a annoncé une réorganisation du vote dans ladite wilaya selon les règles de la loi régissant le régime électoral. Par ailleurs, l’élection sénatoriale partielle consiste à un renouvellement de la moitié des membres du Conseil de la nation algérienne. Le Conseil de la nation a vu le jour lors de la révision de la constitution en 1996. Il est fort de 144 membres dont 96 élus par vote et les 48 autres nommés par le chef d’Etat. Le vote à ce scrutin se fait par bulletin secret et est réservé uniquement aux élus des assemblées communales et des départements.
Line BAMBARA