ALIAD, le nouveau-né du landerneau politique burkinabè

La sphère politique burkinabè à un nouveau né. Lors d’une conférence de presse à Ouagadougou, le 20 août dernier, a eu lieu le lancement officiel du nouveau parti : Alliance africaine pour le Développement (ALIAD). Son idéologie est fondée sur le panafricanisme et la promotion des valeurs africaines.

Selon le président du parti, Mohamed Sodré, l’ALIAD s’est donné pour mission la quête de la satisfaction des besoins pratiques et stratégiques des masses populaires et surtout de la jeunesse, laissée pour compte, selon lui, par un système qu’il qualifie de “vampire”. Ce nouveau parti compte mener des actions concrètes sur le plan sécuritaire. Dans son allocution, Mohamed Sodré a fustigé la coopération militaire entre le Burkina et la France. “ Malgré la présence de l’armée française sur le sol burkinabè, on constate un manque d’efficacité des troupes burkinabè sur le terrain, dans la lutte contre les forces du mal”, a affirmé le leader du nouveau parti Selon le jeune leader, le nouveau parti, à travers ses actions annoncées, va demander l’annulation de l’accord de coopération entre l’Hexagone et le pays des Hommes intègres, à travers une proposition ou le soutien d’une proposition de loi à l’Assemblée nationale, à cet effet. A propos de l’idéologie du parti, le Secrétaire exécutif, Arnaud Novatin, a précisé que le choix du panafricanisme vise à “apporter des solutions africaines aux problèmes africains, à travers la création d’un organe qui va permettre à tout un chacun de se sentir concerné et d’élargir les discussions en vue de nous approprier les valeurs africaines”.

Un parti prêt à travailler avec les autres partis

Le parti est un “parti du peuple”, selon lui, car il n’est ni de la majorité ni de l’opposition, et travaillera en concertation avec les différentes forces politiques qui prendront en compte la vision de l’ALIAD, le développement notamment, a laissé entendre le secrétaire exécutif du parti.
Le chômage des jeunes est l’une des préoccupations de ce tout nouveau parti et, à entendre Arnaud Novatin, le chômage trouve ses racines dans le modèle de l’éducation nationale qui forme des futurs employés et non des entrepreneurs. Face à cela, le parti compte apporter des solutions pour un système éducatif qui permettra aux jeunes formés de créer des emplois après leur formation, pour soutenir l’économie nationale, de l’avis des conférenciers. qui entendent valoriser l’excellence afin d’éviter la fuite des cerveaux
Le parti a été créé le 13 juillet 2021 et son bureau national compte 17 membres (14 hommes, 3 femmes) et est présent dans quatre régions du Burkina, à savoir Ouagadougou, Bobo Dioulasso, Ouahigouya et Dori.

Lucien DAKISSAGA (Stagiaire)