Le 20 juin 2019, les Botswanais ont découvert 537 cadavres de vautours dans un espace désertique. Certains étant déjà en décomposition. Parmi les victimes, on a retrouvé des vautours africains (Gyps africanus) et des vautours charognards (Necrosyrtes monachus). Pour des experts et membres d’ONG, ces oiseaux auraient consommé des carcasses d‘éléphants empoisonnés par des braconniers qui entendaient opérer à l’abri des rangers. D’après le site afrik21.africa, cité par Africanews, cette mort collective est le résultat d’un empoisonnement. « Après avoir tué et dépossédé trois éléphants de leurs défenses d’ivoire, les braconniers ont garni les carcasses de poison, afin de tuer délibérément les vautours qui s’intéresseraient aux carcasses », explique le site spécialisé dans les questions environnementales. Et pour cause : « Ces charognards, qui tournent habituellement autour des cadavres, pouvaient révéler leur présence », poursuit l’organe. Une manière de se mettre à l’abri des rangers qui traquent depuis des lustres des personnes qui tirent profit de la déprédation des pachydermes en Afrique.