C’était l’un des temps forts de la visite de la Chancelière allemande à Ouagadougou au Burkina Faso. Le jeudi 02 mai 2019 dans la matinée, Angela Merkel a eu des échanges directs avec les étudiants de l’université Joseph Ki-Zerbo. Elle a d’abord partagé sa vision sur l’avenir du continent africain avant de répondre aux questions des étudiants. Les étudiants se sont dits satisfaits de l’entretien même si le temps qui leur a été accordé est vite passé. Nous vous proposons les propos recueillis à l’issue des échanges.
Jean Claude Naba, Chef du département allemand à l’université Joseph Ki-Zerbo : « Ce qu’elle a dit qui est important, c’est que l’Allemagne est en train de prendre pied dans la sous-région. Le système allemand est un système dont nous devons absolument profiter, pas en termes de matériels, mais en termes de réplique de l’expérience que l’Allemagne a dans ce qu’on appelle le système DUAL. C’a été évoqué à la fin de cette coopération entre l’industrie, les universités et les écoles. C’est très important, et c’est surtout sur ce principe que repose même la force industrielle de l’Allemagne aujourd’hui ».
Momouni Zougrana, enseignant à l’université Joseph Ki-zerbo : « Après cette rencontre, la Chancelière elle-même l’a dit, il serait intéressant que le Burkina et l’Allemagne puissent travailler ensemble. Et là, il se pourrait qu’il y’ait des conventions entre nos universités et les universités occidentales ».
Ousamana Kaboré, étudiant : « Chaque fois on entend parler d’Angela Merkel, et aujourd’hui on l’a en face de nous, c’est une grande joie. Les questions liées à l’éducation ont été abordées en long et en large et comme elle a si bien dit, elle compte instituer une forte coopération entre le Burkina Faso et l’Allemagne et voir dans quelle mesure on peut augmenter les bourses pour les étudiants burkinabè. On doit inviter les enfants a s’intéresser à la langue allemande car c’est une langue qui a de l’avenir pour eux.
Zoungrana Carole Jinette, étudiante en master 2 Allemand : « j’apprécie le fait que tout le monde ait eu l’’opportunité de s’exprimer, des étudiants qui parlent français comme l’allemand. J’avais deux questions, la première oui, elle a eu à répondre à cette question indirectement, mais la seconde, elle concernait le plan marshal pour l’Afrique. Ma question était relative aux investissements étrangers prônés par le plan marshal pour l’Afrique ».
Gadiaga Boureima, étudiant : « j’ai très bien apprécié cet échange, parce qu’elle a quand même pris le soin de se déplacer jusqu’ici et c’est déjà une bonne chose. Elle a sacrifié la moitié de son temps pour échanger avec les étudiants, c’est vrai que le temps a pêché mais quand même c’est déjà une bonne chose. Ce qui a favorisé le bon déroulement de l’entretien, c’est surtout la participation bien active des étudiants »
Propos recueillis par Sié Alfred