Le dimanche 11 août 2019, les musulmans ont sacrifié à la tradition. L’Aïd El Kébir a été célébré dans la ferveur et la joie. A Ouagadougou, la grande prière traditionnelle a été dite à l’occasion. Et l’Imam Mahamadi Tiemtoré, d’appeler à l’Union et à la paix au Burkina.
Issus de toutes les couches sociales, les musulmans de Ouagadougou n’ont pas marchandé leur déplacement à la Place de la Nation. Ils sont venus des quatre coins de la capitale pour rendre grâce à Allah pour les bienfaits au profit du Burkina. Et l’Imam qui a officié la prière a beaucoup insisté sur la solidarité, l’union, l’entente et la cohésion, des valeurs cardinales qui fondent une nation forte. « Cette fête symbolise la soumission. Et qui parle de la soumission en Dieu, parle de l’amour pour l’homme, l’amour pour son prochain, la protection pour son prochain, le bien-être pour le prochain. Et c’est en ce sens que l’Imam a beaucoup insisté sur le fait que cette fête doit permettre à ces personnes qui sont dans une situation de vulnérabilité de vivre comme si elles n’avaient pas quitter leur localité. C’est aussi un message d’espoir et d’appel à l’ensemble des fils et filles du Burkina à prier pour ne pas sombrer », a indiqué Ahmadé Guemdé, porte-parole de la communauté musulmane.
Les autres confessions religieuses et le gouvernement étaient représentés
Prier pour une Nation forte, c’est aussi la conviction de la communauté catholique venue soutenir leurs frères musulmans. « La fête de nos frères musulmans, c’est notre fête aussi. C’est un message très fort que je retiens à partir du sacrifice d’Abraham. C’est un appel pour nous tous. Ensemble musulmans et chrétiens faisons quelque chose pour retrouver la paix, la quiétude pour un vivre-ensemble fraternel et harmonieux », a lancé le Cardinal Philippe Ouédraogo. Un message que loue également le gouvernement. Le Premier ministre était à la prière de l’Aïd El Kébir. « C’est pour manifester tout l’intérêt que le gouvernement accorde à toutes les actions que les communautés musulmanes développent dans ce pays pour que nous puissions retrouver la cohésion sociale et pour que la paix revienne dans notre pays ».
Avant le sacrifice du mouton, l’Imam El Hadj Mahamadi Tiemtoré, dans sa prière, a réitéré ses vœux de succès aux forces de défense et de sécurité qui sont au front et beaucoup de réussite au gouvernement du Burkina Faso.
Sié Alfred