Burkina Faso : L’AÏD-EL-FITR

 Des fidèles musulmans de Ouagadougou ont prié pour la fin des maux Burkina

     Le Burkina,  à l’instar d’autres pays du monde, a célébré ce jeudi 13 mai l’Aïd-el-fitr, la fête du Ramadan. A Ouagadougou, ce matin, les fidèles musulmans du quartier Dassasgho ont investi les lieux de prière pour communier avec Dieu avant de regagner leurs domiciles pour une journée de solidarité et de partage autour de mets variés.

Ce 13 mai 2021 marque la fin d’un mois de jeûne dans le plus grand recueillement chez les musulmans au Burkina : la fête du Ramadan. À Dassasgho, un quartier situé à l’arrondissement 10 de Ouagadougou, les fidèles musulmans ont investi les espaces aménagés pour la prière. Dès 8 heures, l’esplanade de la mosquée du vendredi de Dassasgho grouillait déjà de monde. Une foule de musulmans des deux sexes, de tous les âges, du plus petit au plus grand, chacun était vêtu de ses plus belles parures, pour venir communier avec Dieu par l’exécution des deux rakats qui compose la prière traditionnelle derrière l’imam. C’est cette prière qui marque le début de la fête de ramadan, après un mois de pénitence dans la ferveur de l’adoration faite de prières intenses et multiples et du jeûne.  Dans son sermon, l’imam a rappelé les fondements de l’islam et exhorté les fidèles à prôner le « vivre-ensemble » avec les  partisans des autres confessions religieuses. Durant un mois, ces fidèles se sont abstenus de boire et de manger, et cela entre l’aube et le coucher du soleil. Ces 30 jours de pénitence sont  motivés par la recherche du rapprochement avec Allah, a expliqué un fidèle musulman.  La prière a pris  fin vers 9h 30 minutes.

Autour de 12h30mn, la circulation devenait un peu plus dense dans ce quartier populaire. Certaines personnes tenaient à rendre visite à leurs proches et connaissances mais d’autres s’affairaient toujours à rendre la fête encore plus belle. Cette ambiance, ce jour spécial la connaitra jusqu’à la tombée de la nuit avec le risque d’enfreindre aux règles qui gouvernent la bonne conduite islamique.                                                                                                                            

Abdoul Karim TAPSOBA