Le Centre International de Recherches et de Créations Artistiques (CIC’ART) a animé un point de presse ce 5 mai 2021 à Ouagadougou. Sujet principal à l’ordre du jour: le lancement de la deuxième édition du prix international de poésie “Jacques Prosper Bazié” (JPB). A l’occasion, en plus des témoignages, des hommages ont été rendus à l’illustre regretté homme de lettres dont le prix porte le nom.

Du 11 au 15 mai 2021 aura lieu au Burkina Faso, la deuxième édition du prix international de poésie JPB. Comme à l’accoutumée, elle se tiendra à Ouagadougou. Innovation majeure cette année: la décentralisation des activités à Bobo-Dioulasso, la deuxième ville du pays. Selon les organisateurs, « c’est dans l’optique d’apporter sa pierre à la construction de l’édifice qu’est le vivre ensemble, que le CIC’ART organise ce prix». Cette distinction en plus d’être un prix littéraire, se veut d’être un «cadre de formation, d’initiation de jeunes auteurs à la production littéraire professionnelle et surtout un cadre de promotion de jeunes talents et de leurs productions», ont-ils ajouté.
Pour prendre part au concours, deux conditions sont à remplir: avoir un âge compris entre 17 et 30 ans et n’avoir pas une œuvre déjà éditée.
Ce prix sera composé de prix spéciaux prenant en compte le genre avec à la clé une attestation.
A en croire les organisateurs, la dénomination du prix tient compte du statut d’homme de lettres du regretté JPB et de ses qualités humaines. A les entendre, JPB, en plus d’être un grand littéraire du pays des Hommes intègres, était aussi un homme plein d’humanisme qui faisait la promotion des littéraires en herbe. Et c’est sans détour que les conférenciers par la voix du président Drabo l’ont qualifié de «baobab de la littérature burkinabè».
Né le 21 mars 1955, JPB était un homme de lettres burkinabè. Il déposera à jamais la plume le 30 septembre 2014 à l’âge de 59 ans.
Abdoul Karim TAPSOBA