Au Burkina Faso, le procès du putsch manqué de septembre 2015 a de nouveau été renvoyé au 29 juillet 2019, dans l’attente d’une décision du Conseil constitutionnel saisi par les avocats du général Gilbert Diendéré, un des principaux accusés. « Le tribunal doit, sans chercher à apprécier, sursoir à appliquer les dispositions qui posent problème et saisir le conseil constitutionnel qui doit statuer dans un délai maximum d’un mois », avait expliqué Me Mathieu Somé, un des avocats du général Gilbert Diendéré. Notons que c’est le deuxième renvoi depuis le 15 juillet 2019. En rappel, le 16 septembre 2015, des soldats du Régiment de sécurité présidentielle (RSP) avaient tenté en vain de renverser le gouvernement de transition mis en place après la chute du président Blaise Compaoré. Au total, 84 accusés sont jugés depuis février 2018, dont le général Gilbert Diendéré, principal accusé et cerveau présumé du coup de force manqué, qui avait fait 14 morts et 270 blessés.