Burkina Faso /Législatives du 22 novembre : Le Mouvement ‘’SENS’’ a tenu son grand rassemblement à Koudougou dimanche dernier

Le Dimanche 15 Novembre 2020 s’est tenue au théâtre populaire de Koudougou la grande Assemblée Générale du Mouvement Servir et non se servir (SENS). Cette rencontre s’est tenue au théâtre populaire de Koudougou et a vu la présence de Maître Angelain Poda du porte-parole de du mouvement SENS, et de Koudbi Koala, Directeur des Nuits Atypique de Koudougou, par ailleurs Parain du mouvement SENS à Koudougou.

En s’adressant à la population du Boulkièmdé Maître Angelain Poda, porte-parole du mouvement SENS a invité la population de Koudougou à ouvrir les yeux surtout le bon œil pour un vrai changement.  En effet, selon lui, l’avantage de SENS c’est le fait d’avoir des candidats locaux qui sont prêt à travailler avec eux pour bâtir le Burkina Faso ensemble. « Nous allons faire de sorte qu’il y’ait une loi qui sera voté sur les commandes publique. Nous allons demander un quota sur les marchés publics pour les entreprises jeunes. Pour nous il ne sert à rien de demander à une entreprise qui vient d’être créée d’avoir de l’expérience ou d’avoir un gros chiffre d’affaire. Il faut donner la chance à ces jeunes de grandir » confie-t-il. A l’entendre, leur souhait serait si toutefois ils sont élus, de faire des propositions d’une série de loi qui va impacter directement les jeunes et les femmes. Aussi, il ajoute que le mouvement SENS entend, également légaliser la célébration du mariage traditionnelle et la reconnaissance officielle de la dote.

Le mouvement SENS, lancé officiellement le 26 septembre dernier à Koudougou entend œuvrer pour l’avènement d’une société plus juste, plus stable et plus protectrice des droits des burkinabè. C’est au total une liste de candidature indépendante constituée de quatre (04) titulaires et quatre (04) suppléants dans le Boulkièmdé que le mouvement compte aller à la conquête du parlement.

Tour à tour, les représentants des militants ont montré leur engagement à ce jeune mouvement qui selon eux va apporter une démocratie vraie au Burkina Faso.

Ainsi donc, pour le représentant des jeunes Balima Martial Bationo, ils ont décidé de donner un sens à leur existence. Car ils souhaitent que leur contribution pour le rayonnement du Burkina puisse avoir un sens. Pour eux, le changement est une exigence face à laquelle ils sont debout et prêt pour un combat sans concession. « Ce changement n’aura un sens que si nous les jeunes avons accès à une éducation de qualité, des soins de santé de qualité, et des conditions de vie descente pour l’expression de nos talent et de nos aspirations. », a-t-il ajouté.

Pour la représentante des femmes ZONGO Djénéba, le changement des conditions de la femme ne peut se concrétiser que par et grâce à l’action des femmes engagées. Ainsi donc, elle les invite à se donner la main afin de pouvoir ensemble, faire changer les choses pour que véritablement « plus rien ne soit comme avant. » dixit-elle.

« Choisissez les hommes et les femmes qui ont pour soucis la vraie construction de notre pays. Ne votez plus pour voter, votez par conviction, votez utile afin de garantir un avenir radieux pour notre pays » a lancée Mme Ky Blandine candidate indépendante en tête de liste du Boulkièmdé. Selon elle, le mouvement SENS à regrouper des hommes et des femmes d’action qui ont accepter sortir de leur réserve pour devenir de vrai acteurs, afin de construire un Burkina de paix riche et prospère. Elle ajoute que SENS a choisi de faire la politique autrement en permettant aux oubliés de prendre part à la vie politique pour traduire en acte leur besoin et leurs attentes pour une vraie participation à la construction nationale.

Etant la plus jeune candidate en tête de liste au niveau nationale, Sibila Samiratou Ouédraogo, n’est pas passée par 4 chemins pour éveiller la conscience de la jeunesse. Selon elle, le temps n’est plus aux dénonciations mais plutôt à l’action. « Nous sommes là pour le principe de rupture et de refondation, partir de zéro pour rebâtir le Burkina Faso sur nos valeurs culturelles et traditionnelles. » Elle précise que l’heure n’est plus au sommeil mais plutôt à la prise de conscience car dit-elle l’avenir du Burkina Faso est entre les mains de la Jeunesse et personne ne viendra construire le Burkina à la place de la jeunesse. »

Correspondant Koudougou

Le Quotidien Numerique