Des chauffeurs routiers du Burkina observent un mouvement d’humeur depuis le mardi 2 avril 2019. Ils s’insurgent contre la désignation de Issouf Maïga, président de l’OTRAF, à la tête de la future faitière des transporteurs du Burkina. Ce mouvement d’humeur a eu pour conséquences de longue file de camions au niveau des entrées et sorties de la ville de Ouagadougou, toute chose qui malheureusement perturbe la circulation.
Quelques heures seulement après l’annonce du mouvement d’humeur des chauffeurs routiers du Burkina, le constat est déplorable. Des camions de transport de marchandises empêchés de poursuivre leur route au péage de Bobo-Dioulasso. Conséquence, une file interminable de poids lourd et une perturbation de la circulation. Même constat à la sortie Ouaga-Bobo, sur la route nationale N°1. Des chauffeurs routiers expriment ainsi leur mécontentement. Ils dénoncent la désignation de Issouf Maïga, Président de l’OTRAF à la tête de la future faitière des organisations des transporteurs burkinabè. « Nous disons non à cela. Issouf Maïga a été président de l’OTRAF. Nous avions soumis des doléances en son temps, des requêtes tendant à réduire la durée du transit à l’étranger qui complique notre tâche. Ces requêtes n’ont pas eu de suite favorable et nous étions allés en grève contre lui en 2018. Maintenant, si on nomme cette personne à la tête de toutes les organisations syndicales, quel sera notre sort ? Et c’est ce qui nous amène à dire non », a indiqué un des manifestants.
Ces chauffeurs disent attendre une réponse favorable du gouvernement avant de lever leur mouvement. Pour le moment, la date de levée de ce mouvement d’humeur n’est pas connu car le blocus est maintenu, impossible pour tout camion de marchandise de quitter ou de rentrer dans la capitale.
Dougoutigui