
Kiemdoro Dô Pascal né en 1957 à N’Dorla, province du Kénédougou, région des Hauts-Bassins a décidé de briguer la magistrature suprême le 22 novembre 2020 sous la bannière du parti Vision Burkina-parti pacifiste. L’ancien journaliste-présentateur à la Télévision nationale du Burkina et à Télé Québec, se présente en effet avec sa vision axée sur Idéologie pacifiste, la Démilitarisation du pays et la Gouvernance par sept engagements propres à lui.
Si plusieurs candidats sont des habitués des joutes électorales, ce n’est pas le cas pour M. Sessouma. En effet, selon le responsable de Vision Burkina qui s’est confié au journal l’Economiste du Faso, le parti a été créé en janvier 2020, reconnu légalement le 17 avril dernier et entend participer au débat politique pour plus d’avancée démocratique dans le pays. C’est au cours du premier congrès ordinaire du parti que Dô Pascal Sessouma a été a investi le samedi 4 juillet 2020 à Bobo-Dioulasso pour conduire le parti à la conquête du pouvoir.. Titulaire d’un Master en Communication (Université du Québec à Montréal) et d’un diplôme supérieur de journalisme (Université de Dakar au Sénégal), Dô Pascal Sessouma a été responsable de la communication de la Maîtrise d’ouvrage de l’aéroport de Donsin (MOAD) (2010 – 2017). Ensuite, enseignant de journalisme et communication à l’ISTIC (Institut des Sciences et Techniques de l’Information et de la Communication) (2006-2010). Dô Pascal Sessouma est surtout connu comme journaliste présentateur à la Radiodiffusion télévision du Burkina (RTB) de 1981 à 1984 et de 1997 à 2001.
Démilitariser le Burkina Faso
Dô Pascal Sessouma, qui projette de démilitariser le Burkina Faso s’il est élu au soir du 22 novembre attend atteindre cet objectif à travers le programme de VISION BURKINA qui s’articule autour de sept engagements entre autres le rétablissement de la paix et la démilitarisation du Burkina Faso, la réorganisation de l’exercice du pouvoir d’Etat, la réforme totale de l’appareil judiciaire, la refondation de l’administration publique, le refus absolu de la corruption, la déconcentration de la gouvernance d’Etat, la reconnaissance et l’encadrement de la chefferie coutumière. Outre ces sept engagements, M. Sessouma entend viser dans sa stratégie, « la rotation du pouvoir par région », ce qui aura aussi pour effet d’induire « une rotation du siège » du gouvernement dans les différentes capitales des 13 régions du Burkina. Aussi, avec Vision Burkina, « le poste de Premier ministre va être suspendu », dit son président qui veut ainsi « adhérer à un régime présidentiel fort ». Le parti annonce aussi vouloir travailler à écarter les chefs coutumiers de la politique. Chevalier de l’Ordre national du Burkina Faso, Prix Gallian du public du meilleur journaliste télé du Burkina, en 1999 et Ancien membre de la Fédération professionnelle des journalistes du Québec, Canada, Dô Pascal Sessouma entend promouvoir la paix et rien que la paix.
O.P.