Il s’est ouvert à Ouagadougou le mardi 23 juillet 2019, un atelier régional de partage d’expériences et d’apprentissage sur la sécurité routière au Burkina Faso. Organisé par la Fondation pour la sécurité du citoyen (FOSEC), durant 48 heures, les participants à cette rencontre vont proposer des alternatives en tenant compte de l’évolution des contextes au niveau national et international.
C’est sous le thème, « Sécurité routière » que se tient la deuxième édition du projet intitulé ‘’feuille de route de la sécurité au Burkina Faso et au Sénégal’’. En la faveur d’un atelier ouvert ce mardi 23 juillet 2019 à Ouagadougou, il est question pour les participants de proposer des alternatives en matière de sécurité routière en tenant compte de l’évolution des contextes au niveau national et international. Selon Dr Emile Ouédraogo, le président de la Fondation pour la sécurité du citoyen (FOSEC), l’idée de ce projet est née du département des Etats américains qui a identifié deux pays d’Afrique dont le Burkina Faso et le Sénégal, pour contribuer à la sécurisation des populations et des pays. « Des différentes mesures de préventions efficaces de toutes les formes d’insécurité, la participation communautaire des citoyennes est essentielle, car constituant une alternative durable bâtie sur le socle des cultures de la tolérance et de la solidarité », a-t-il indiqué. Ainsi durant 48 heures, les experts du domaine vont, entre autres se pencher sur, l’assurance d’une lecture critique des résultats obtenus à mi-parcours, la mutualisation des leçons apprises, des approches stratégiques déployées dans les deux pays et des propositions de perspectives pour le projet.
Deuxième du genre, la première édition de ce projet a lieu au Sénégal. Cette année, ce sont deux zones pilotes du Burkina dans lesquelles le projet a été expérimenté. Il s’agit de la ville de Pô et celle de Sinkansé. Selon le Dr Ouédraogo, ces deux villes, parce qu’elles sont frontalières et présentent les caractéristiques qui permettent la mise en œuvre du projet pour l’obtention des résultats probants. Le président du comité de pilotage du projet au Burkina, Paul Sondo, a invité les populations au respect des codes et des règles de la route, toute chose qui permettra aux forces de défense et de sécurité intérieure, de bien exercer leur travail sans tomber dans la corruption. Pour le coordonnateur dudit projet au Sénégal, Latyr Tine, ce projet vient en aide aux conducteurs de motos taxis dans la sécurité routière et réduit les trafics. Au Sénégal, seuls les axes Dakar- Ziguinchor, et Dakar- Tambacounda sont concernés. Il a également affirmé qu’à l’issue de l’atelier d’échange et d’expériences avec les forces de défenses sénégalaise et burkinabè, qui aura lieu en août prochain, un guide de sécurité routière sera rédigé et mis à la disposition du Sénégal et des autres pays du Sahel.
La FOSEC recommande des alternatives communautaires ‘‘plus productrices de sécurité globale’’, afin de répondre efficacement aux difficultés sécuritaires auxquelles les régions font face.
Sié Alfred