La situation nationale notamment les conséquences des attaques terroristes et la relecture du code pénal par l’assemblée nationale étaient au menu de la conférence de presse animée le jeudi 11 juillet 2019 à Ouagadougou par le mouvement M21. Selon Marcel Tankoano, président du mouvement, les politiques sont inactifs face à la souffrance des populations. Pour un bien-être social et une réconciliation nationale, le M21 appelle au dialogue.
Le président du mouvement M21, Marcel Tankoano et ses camarades ont dépeint la situation nationale du Burkina Faso lors d’une conférence de presse animée le jeudi 11 juillet 2019 à Ouagadougou. Selon le M21, la situation du Burkina face aux différentes attaques terroristes est alarmante. Du Sahel au centre, des populations désemparées sont devenues des réfugiés sur leur propre terre, a indiqué Marcel Tankoano. Selon lui, les hommes politiques ne font rien pour changer cette situation difficile que connait le pays. « La gouvernance actuelle est l’accomplissement sublime de la cacophonie, du regain de la corruption, du népotisme oligarchique et des détournements à ciel ouvert ». Pour le M21, le pays est devenu une terre d’errance et de torpeur, un antre de la douleur, de la peur et du sanglot inaudible. Faisant cas des déplacés internes, Marcel Tankoano et ses camarades soulignent qu’en seulement deux semaines, 27 000 habitants de la commune de Barsalogho ont migré vers la capitale Ouagadougou.
‘’Le nouveau code pénal entrave la liberté d’expression’’, M21
Aux vues de tous ces problèmes, le M21 a lancé un appel pour la convergence patriotique. Un appel qui s’inscrit dans l’esprit de la réconciliation nationale. « La réconciliation nationale est acceptée de tous les acteurs (…) surtout la chefferie traditionnelle et les religieux, pas seulement les politiques ». Et pour se faire, Marcel Tankoano a informé qu’ils se sont déplacés chez les religieux et ont constaté que leur vision est conforme à leur engagement. « L’appel du 11 juillet a pour objectif que chacun fasse une introspection », a fait savoir Marcel Tankoano. Le M21 a dénoncé également la relecture du code pénal par l’Assemblée nationale. « Ces nouvelles dispositions entravent la liberté d’expression », a expliqué Marcel Tankoano.
Face à toutes ces préoccupations, le M21 demande à la société civile et à toute la population d’œuvrer pour le bien-être social à travers le dialogue et la réconciliation. Le M21 interpelle également chaque burkinabè à s’engager pour un Burkina nouveau et paisible.
Sié Alfred



















