L’alliance des partis de la majorité présidentielle (APMP) a fait sa lecture de la situation nationale. Le dialogue politique annoncé par le Chef de l’Etat, les mesures visant à mettre fin aux mouvements des agents des finances sont entre autres les sujets sur lesquels s’est prononcé l’APMP le lundi 29 avril 2019, au cours d’une conférence de presse à Ouagadougou.
L’alliance des partis de la majorité présidentielle (APMP) était face à la presse le lundi 29 avril 2019 à Ouagadougou pour donner sa lecture de la situation nationale. L’APMP s’indigne contre les actes terroristes qui ont récemment coûté la vie à 5 enseignants dans la région du centre-est et à un pasteur et 5 de ses fidèles à Silgadji. Des attaques jugées inadmissibles et intolérables tout comme l’information diffusée dans un journal de la place qui fait état de négociations supposées au sommet de l’Etat avec les forces du mal. Pour l’APMP, il n’y a pas matière à négocier avec les terroristes. « La vision et la ligne de conduite du président du Faso ont toujours été la fermeté et le refus catégorique de toute compromission avec les forces du mal. Ce n’est pas au moment où l’engagement déterminé de nos forces de défense et de sécurité avec la bonne collaboration de la population pour des résultats visibles que le Président du Faso serait enclin à changer de stratégie », a indiqué Clément P. Sawadogo, le coordonnateur de l’APMP.
L’APMP appelle à l’union de toutes les filles et fils du pays
La position du CFOP sur la volonté exprimée par le Président du Faso pour organiser des concertations avec la classe politique n’est pas passée sous silence. Tout en déplorant l’attitude des responsables de l’opposition qui posent des préalables au dialogue politique, les conférenciers du jour estiment qu’en initiant cette concertation politique, le chef de l’Etat ne fait qu’exercer les prérogatives que lui confère la constitution. « Que l’opposition ou la majorité fasse des propositions au chef de l’Etat, ce n’est point à inscrire. Aussi des modalités d’organisation de mise en œuvre des concertations, cela me parait tout à fait normal. Le président du Faso, lui-même en a ouvert le champ, et d’ailleurs, nous même majorité allons faire connaitre nos suggestions par écrit. Par contre, celles-ci ne doivent pas servir au CFOP à une agitation politicienne », dixit le coordonnateur de l’APMP. Les récentes mesures prises par le gouvernement au profit des agents du ministère des finances étaient également sur la table des échanges. Pour l’APMP, la situation nationale actuelle commande l’union de toutes les composantes du peuple burkinabè. C’est pourquoi l’alliance des partis de la majorité présidentielle (APMP) a invité les acteurs politiques et les organisations syndicales à faire preuve de responsabilité pour accompagner le gouvernement dans sa quête de cohésion sociale et de paix. Elle invite aussi l’ensemble des burkinabè à s’unir pour relever le défi sécuritaire et celui du développement.
Sié Alfred