Burundi: Selon la société civile, la crise s’aggrave

Le Forsc, principale plateforme de la société civile au Burundi, lance l’alerte dans son rapport daté de décembre 2020: la criminalité est « galopante », l’insécurité est aggravée par les « discours de la haine », la pauvreté « s’installe » dans les ménages, tandis que les entreprises publiques sont en faillite en raison d’une gestion « calamiteuse et frauduleuse ».Le rapport dénonce le trafic d’êtres humains principalement l’envoi de femmes dans les pays du Golfe comme domestiques qui « enrichit des personnalités influentes du parti au pouvoir », le CNDD-FDD. Selon afrique.lalibre, il dénonce les patrouilles nocturnes de la milice du CNDD-FDD, les Imbonerakure: ceux-ci en profitent pour commettre des crimes, tandis que la population doit « s’incliner face aux pulsions des patrouilleurs ». Il dénonce également les « messages de haine » contre les Tutsis et contre les opposants politiques.