Alors que le porte-parole du président Pierre Nkurunziza a récemment déclaré que le Burundi est une exception, et qu’il n’y a de cas Covid-19, Human Rights Watch a estimé que les autorités burundaises risquent d’exposer la population à un grave danger en limitant la diffusion libre d’informations factuelles sur la pandémie. Selon Lewis Mudge, directeur pour l’Afrique centrale à Human Rights Watch, l’absence de communication d’informations factuelles sur la gravité, la contagiosité de ce virus et les défis qu’il présente, conforme aux stratégies de déni et de contournement dont fait habituellement preuve le Burundi. « Les autorités burundaises devraient être transparentes et travailler avec les partenaires internationaux pour permettre la fourniture rapide et sans restriction d’une aide et devraient protéger les plus vulnérables, si le virus devait se propager. »