Cadre sectoriel dialogue défense et sécurité / Vers une collaboration plus efficace entre l’Etat et les PTF

Une collaboration plus efficace entre l’Etat et ses partenaires pour une sécurité pleine en 2019, c’est l’objectif recherché par le cadre sectoriel dialogue défense et sécurité qui s’est tenu le jeudi 27 décembre 2018 dans la capitale burkinabè. Cette rencontre, qui a réuni les ministères de la sécurité, de la défense et de la justice et des partenaires techniques et financiers, vise à poser les bases d’un partenariat plus sûr entre l’Etat et les PTS.
Le cadre sectoriel dialogue défense et sécurité qui a ouvert ses travaux le jeudi 27 décembre 2018 à Ouagadougou n’avait qu’un seul enjeu : Poser les bases d’une collaboration plus efficace entre l’Etat et ses partenaires pour atteindre les objectifs fixés dans le domaine de la sécurité pour l’année 2019. En effet, le Burkina ne cessera jamais de solliciter l’accompagnement des partenaires techniques et financiers pour mettre fin à l’insécurité. C’est ce qu’a laissé entendre le ministre en charge de la sécurité, par ailleurs président du cadre sectoriel dialogue défense et sécurité. Pour Clément Sawadogo, leur appui est nécessaire pour permettre aux burkinabè et à leurs amis de vivre en paix sur le territoire national.
Cette rencontre qui se veut périodique est une occasion pour présenter les priorités du Burkina en matière de coopération. Elle permettra également aux PTF de mettre au point une offre collective de coopération plus cohérente et efficace, a dit le ministre. Clément Sawadogo a en outres, rassuré que le Burkina déploie et continu de déployer les moyens pour vaincre le terrorisme sur le territoire. Cela y va de sa survie. En termes d’illustrations, il cite la loi de programmation militaire et la priorisation de la loi des finances, exercice 2019. L’accent est aussi mis sur le programme d’urgence pour le Sahel en matière de sécurité qui permettra selon lui, le renforcement et l’amélioration du maillage du territoire en service de sécurité opérationnel. D’autres actions comme le renforcement des effectifs dans le nord, le Sahel et l’Est de même que la mise en place de la police de proximité sont en cours. Quant aux partenaires techniques et financiers, ils attendent à travers cette session, comprendre les priorités de la collaboration, c’est ce qu’a laissé entendre son chef de file, l’ambassadeur des Etats-Unis, Andrew Young. Il a estimé qu’il est important de s’assurer du respect des engagements pris par la partie burkinabè afin de mieux garantir la sécurité en 2019.
Alfred Sié KAM/Rédaction QNA