Dans un communiqué paru le mardi 5 mars 2019, l’Union européenne a mis en garde les autorités camerounaises sur la détérioration de la situation politique et sécuritaire depuis l’arrestation en fin janvier 2019 du principal opposant, Maurice Kamto et de plusieurs de ses sympathisants. La cheffe de la diplomatie européenne, Federica Mogherini, a déclaré que l’arrestation et la détention prolongée de plusieurs dirigeants d’un parti de l’opposition, ainsi que l’ouverture de procédures disproportionnées à leur encontre(…) augmentent le malaise politique au Cameroun. « L’Etat de droit demande une justice équitable et la libération des détenus à l’encontre desquels des preuves probantes ne peuvent être présentées », a-t-elle ajouté.