Suite à l’arrestation du journaliste Amadou Vamoulké le 29 juillet 2016 à l’issus d’une convocation à laquelle il s’était rendu de son plein gré. L’ONG Reporters sans frontières (RSF) a adressé une lettre ouverte au Président camerounais Paul Biya dans laquelle, elle demande l’intervention du président dans la libération du journaliste en question. Pour eux, pour avoir dirigé le grand média audiovisuel public du pays (CRTV) pendant onze années, Amadou Vamoulké ne mérite pas de vivre cette situation. En effet, il est en détention provisoire depuis plus de deux ans et demi pour avoir été accusé de détournements de fonds, non pas à des fins personnelles, mais prétendument au seul profit de la CRTV. A en croire le RSF, son procès devant le tribunal criminel spécial (TCS) qui s’est ouvert un an plus tard a été renvoyé à 17 reprises.