
Le Cap-Vert est un État insulaire d’Afrique de l’Ouest composé d’un archipel de dix îles volcaniques. Situé dans l’océan Atlantique, au large des côtes du Sénégal, il couvre une superficie d’environ 4 000 km2. Praia, la capitale, se trouve à 644 km de la presqu’île du Cap-Vert, au Sénégal. L’archipel se divise en deux séries d’îles : au sud les îles de Sotavento (Brava, Fogo, Santiago et Maio) et au nord les îles de Barlavento (Boa Vista, Sal, São Nicolau, Santa Luzia, São Vicente et Santo Antão). Santiago comprend à elle seule plus de la moitié de la population du pays, dont la capitale Praia.
Autrefois, les îles n’étaient pas habitées. Mais avec la venue des colonisateurs les donnes vont changer. Les premiers explorateurs arrivés sur cette île étaient les portugais en 1456. Première colonie européenne dans les tropiques, elle sert de tête de pont à la traite des esclaves et au commerce triangulaire. Ainsi, le Cap-Vert attire de nombreux pillards et pirates, parmi lesquels Francis Drake vers 1580. Le naturaliste Charles Darwin visite également l’archipel en 1832. La colonie continue de croître au XIXe siècle en devenant une escale sur les routes maritimes menant aux Indes orientales et à l’Australie. Au cours du XXe siècle, plusieurs famines déciment la population. Le pays accède à l’indépendance en 1975 et devient membre de la CEDEAO l’année suivante. À cette époque, de nombreux Cap-Verdiens émigrent à l’étranger, constituant une diaspora supérieure en nombre à la population résidente du pays. La plupart des habitants se définissent aujourd’hui comme créoles. De nos jours, le Cap-Vert possède une économie centrée sur la production de services, notamment dans le tourisme. De langues portugaise et créole capverdien, sa culture se nourrit d’influences européennes et africaines. La musique capverdienne et ses différentes composantes (funaná, coladeira, morna, le kizomba ressemblant au zouk antillais), ont été popularisées dans le monde entier par la chanteuse Cesária Évora. Le catholicisme est la religion dominante (90 %) et le clergé a encore une forte influence sur la population, même si l’islam tend à se diffuser avec l’arrivée de migrants sénégalais. Le Cap-Vert est une démocratie représentative, ayant pour régime une république de type semi-présidentiel. La constitution, adoptée en 1980 et révisée en 1992, 1995 et 1999, définit les principes de base du gouvernement. Le président est le chef de l’État et est élu par les citoyens pour un mandat d’une durée de cinq ans. Le Premier ministre est à la tête du gouvernement et nomme les ministres et secrétaires d’État. Il est désigné par l’Assemblée nationale, avec approbation du président. Les membres de l’Assemblée nationale sont également élus pour un mandat de cinq ans. Deux partis dominent la vie politique capverdienne depuis l’indépendance.
Wendmanegré. O/QNA