Selon la presse internationale, Patrice-Edouard NGAÏSSONA est soupçonné d’avoir commis ou aidé à commettre des crimes de guerre et crimes contre l’humanité en République centrafricaine entre 2013 et 2014. De ce fait, le chef de la faction anti-balaka, milice à majorité chrétienne en Centrafrique, devrait bien faire l’objet de poursuites devant la Cour pénale internationale (CPI). En effet, la cour d’appel de Paris a donné, le lundi 31 décembre 2018, son feu vert à la remise à la CPI, basée à La Haye, de cette figure des autorités du football africain. En rappel, il avait été interpellé en France le 12 décembre 2018 et écroué dans la prison de Fleury-Mérogis (Essonne). Cette arrestation était intervenue quelques semaines seulement après la remise à la Cour d’un autre ex-chef de milice anti-balaka, Alfred YEKATOM, parfois surnommé « Rambo ».