Les pourparlers de paix entre le gouvernement centrafricain et les groupes armés arrivent à un point culminant. En effet, selon des informations relayées le 29 janvier 2019, par une presse locale, l’amnistie des groupes armés est posée à Khartoum comme condition principale de la signature d’accord de paix entre ces groupes armés et le gouvernement centrafricain. Une équation qui reste difficile à résoudre. Pour Abacar SABONE, conseiller politique du FPRC, la question d’amnistie reste très sensible. « La paix n’a pas de prix et il faut tenir compte des populations qui souffrent. Il faut des sacrifices. Si nous voulons la paix, nous devons amnistier certaines personnes et aller au pardon et à la réconciliation nationale. Cela n’est pas une insulte à la mémoire des victimes mais c’est pour sauver ce qui reste ».