Un sommet virtuel se tient aux Etats- unis du 22 au 23 avril 2021 sur le climat. Cinq dirigeants africains prendront part à ce sommet. Le sommet coïncide avec la « Journée internationale de la Terre nourricière », une commémoration internationale fixée au 22 avril de chaque année par les Nations unies en 2009. Le thème choisi pour cette année est « Restaurer notre Terre ».

C’est un sommet organisé par le président américain Joe Biden pour inciter à une action collective sur le climat et l’environnement. Cinq présidents africains seront au rendez vous les 22 et 23 avril 2021 a la maison blanche. Il s’agit de Félix Tshisekedi (RDC et président en exercice de l’ Union africaine), Cyril Ramaphosa (Afrique du Sud), Ali Bongo Ondimba (Gabon), Uhuru Kenyatta (Kenya) et Muhammadu Buhari (Nigeria). Selon un communiqué de la maison blanche, des dirigeants d’autres pays prendront part à ce sommet virtuel pour faire preuve d’un solide leadership en matière de climat. Le sommet ne sera pas uniquement consacré à l’Afrique. L’intervention du président chinois Xi Jinping est très attendue. Ont également été conviés : le président russe Vladimir Poutine, le Premier ministre britannique Boris Johnson, la chancelière allemande Angela Merkel, le président français Emmanuel Macron, le Brésilien Jair Bolsonaro et le Premier ministre indien Narendra Modi, ainsi que le Secrétaire général des Nations unies António Guterres. Agir en faveur du climat est l’un des objectifs de développement durable, un agenda prioritaire sur le continent africain. Dans les lignes de VOA Afrique, il est ressorti que ces dernières années, le continent africain a connu bon nombre de crises liées au climat.Dans la partie sud de Madagascar, une sécheresse menace la vie de millions de personnes : les cultures sont décimées et des communautés entières risquent de mourir de faim. Le Mozambique et les Comores ont subi d’importants dégâts à la suite du cyclone Idai qui a frappé en 2019. Au nord, dans le Sahel, le changement climatique aggrave une crise sécuritaire déjà aiguë. Des heurts intercommunautaires entre agriculteurs et éleveurs sont monnaie courante, avec une fréquence qui inquiète. La nécessité d’impliquer l’Afrique dans la lutte contre le changement climatique est plus qu’une évidence. Pour ce sommet, les pays africains invités méritent bien leur place à la table des négociations. Il faut noter qu’en 2015, Donald Trump avait retiré les États-Unis de l’Accord de Paris, qui fixait un plafond aux émissions mondiales de carbone. Joe Biden a réintégré l’accord immédiatement après son entrée en fonction.
Oumou Konaté