Crise économique en Angola La FMI vole au secours


En vue de faire face à la crise économique que travers le pays, les autorités angolaises ont annoncé avoir sollicité un prêt de 4,5 milliards de dollars du Fonds monétaire international (FMI). Cette demande met en évidence les difficultés persistantes que rencontre l’économie angolaise peinant à se relever de la chute des cours du prix du pétrole.

Depuis toujours, l’économie angolaise est basée sur la manne pétrolière. Il est classé deuxième producteur du pétrole en Afrique subsaharienne après le Nigéria. 70% de ses recettes fiscales proviennent des ventes de brut. En 2000 les prix élevés du brut lui ont permis de bénéficier de taux de croissance chinois flirtant avec les 20%. Cependant, la donne à changer car à partir de 2014, la chute du prix du pétrole a plongé le pays dans une grave crise financière dont il peine à se sortir. A sa prise de fonction il y a un an, le nouveau président Joao Lourenço a promis un miracle économique au peuple gabonais. Ainsi il a entamé des réforme structurelle dans le domaine de l’économie et particulièrement dans le secteur du pétrole en vue d’attirer les investisseurs. Mais ces reformes tardent à produire les effets escomptés. C’est dans cette optique que les autorités ont entrepris une démarche auprès du Fond monétaires internationales, afin de solliciter un prêt de 4,5 milliards de dollars. Selon le ministre des Finances, Archer Mangueria, les discussions entre les autorités de Luanda et l’institution financière débuteront en octobre. Il a confié à la presse que ce programme élargi visait principalement à consolider l’ajustement fiscal afin de réduire le déficit budgétaire de 7% en 2017 à 3,4% en 2018. Pour sa part la FMI a marqué sa disponibilité à aider le pays dont il a salué dans un communiqué les mesures importantes en vue d’améliorer la gouvernance et de restaurer la stabilité macroéconomique. Ce n’est pas la première fois que la FMI vole au secours de l’Angola. En rappel en 2016, elle avait donné son feu vert pour un prêt de 4,5 milliards de dollars à l’Angola frappé de plein fouet par la crise, mais José Eduardo dos Santos président de l’époque, avait rejeté l’offre. L’Angola n’est pas le seul pays à vivre cette crise économique dû à la baisse du court du baril.

 Par NJ SANOU