Pour les élections de 2020 au Burkina Faso, il faut désormais composer avec le MCR, le mouvement pour le changement et la renaissance. Un nouveau parti porté sur les fronts baptismaux le dimanche 27 janvier 2019 à Ouagadougou, par des anciens militants du PAREN, le parti pour la renaissance nationale. La nouvelle formation politique se dit de l’opposition et veut être un parti de rupture. Rupture dans la gestion de la chose publique. Et déjà, dès sa création, le MCR a porté son choix sur Tahirou Barry pour être son candidat en 2020.
« S’unir pour bâtir notre patrie » le slogan est du parti MCR, crée le 11 janvier 2019. Le MCR se définit comme le mouvement pour le changement et la renaissance. Ce parti se veut un outil politique original pour repositionner le Burkina Faso sur les sentiers de l’émergence. Le MCR se dit de l’opposition politique et soutient qu’il
faut une rupture avec les pratiques politiciennes révolues. Selon le président du MCR, Carlos Toé, l’idée de créer ce parti se justifie par l’incapacité du pouvoir MPP à gérer les préoccupations des burkinabè. « Le peuple burkinabè est fatigué et se tord de douleurs atroces (…) Le chemin qui s’impose est celui du changement radical dans tous les ordres de la société et une véritable renaissance avec des valeurs fortes et des défis élevés », Carlos Toé. Dès ses premiers jours, le MCR pense déjà à la présidentielle de 2020. Le président du MCR a demandé à Tahirou Barry d’être leur candidat, car selon eux, l’avenir des burkinabè est pris en otage « par des politiciens qui se félicitent des fragiles réalisations que d’aucuns qualifient de biodégradables, alors qu’ils se disent hommes de la situation ». L’invité d’honneur du mouvement pour le changement et la renaissance, Tahirou Barry, a demandé aux burkinabè de ne plus se fier aux faiseurs de fausses promesses. « Notre avenir est pris en otage par des politiciens qui ont tout expérimenté durant des décennies sans avoir la moindre expérience du véritable développement. Où sont passés les 26 amphis théâtres promis, les 6 cités universitaires, les 24 laboratoires et une grande interrogation, où est passé l’appui de 18 000 milliards annoncé ? s’interroge Tahirou Barry. Quant à la question de représenter le MCR à la présidentielle de 2020, Tahirou Barry a demandé du temps pour murir l’idée avant de se prononcer. Affaire à suivre donc.
KAM