Ethiopian airlines nie avoir expédié des armes et de soldats au Tigré

La compagnie Ethiopian Airlines, le plus grand transporteur d’Afrique, a démenti le 1er aout dernier, avoir contribué à l’escalade de la violence dans la région du Tigré. La compagnie est depuis quelques jours accusée d’avoir transporté des armes et des soldats dans cette région déchirée par la guerre .

Des appels au boycott de la compagnie aérienne publique sont apparus sur les réseaux sociaux suite à des allégations selon lesquelles elle était impliquée dans le conflit au Tigré depuis plusieurs mois. « Ethiopian Airlines réfute fermement toutes les récentes allégations sans fondement qui circulent sur les réseaux sociaux concernant l’implication de la compagnie aérienne dans le transport d’armes de guerre et de soldats vers la région du Tigré », a déclaré l’une des grande compagnie africaine dans un communiqué sur Twitter.La guerre opposant les forces gouvernementales et leurs alliés aux rebelles du Tigré a coûté des milliers de vies et poussé des centaines de milliers de personnes à la famine selon l’ONU, avec des allégations de violations des droits des deux côtés. Les allégations concernant le transporteur national sont apparues dans de nombreux messages sur Twitter, certains accompagnés de photos de soldats embarquant dans l’un de ses avions.Mais Ethiopian Airlines a déclaré que les rapports « utilisaient diverses images photoshopées, anciennes et sans rapport pour ternir notre marque ».

Région toujours instable

Les vols à destination et en provenance du Tigré, la région la plus septentrionale de l’Éthiopie, ont été suspendus après le début du conflit en novembre et après avoir été rouvert pendant une période, l’espace aérien a été de nouveau fermé il y a un mois. »Nous n’avons eu aucun vol vers la région depuis lors, et aucun de nos avions n’a atterri dans la zone de conflit », a déclaré Ethiopian Airlines.Les Nations Unies et d’autres agences d’aide ont lancé des appels urgents pour l’ouverture de routes aériennes et routières vers le Tigré, où l’ONU affirme que plus de cinq millions de personnes ont désespérément besoin d’aide. Le gouvernement éthiopien et les rebelles du Tigré se sont mutuellement accusés d’être responsables des difficultés à atteindre le Tigré par la route. La communauté internationale multiplie les appels au dialogue entre le gouvernement éthiopien et e groupe rebelle, le Tigray Peoples Liberation Front (TPLF).
K.Fiakofi