Les paysans du premier producteur africain de café souffrent de l’évolution des cours mondiaux. Pour y remédier, l’Etat parie sur la montée en gamme et l’amélioration des rendements. Plus de 20 millions d’Ethiopiens, soit un habitant sur cinq, vivraient de cette culture selon l’autorité éthiopienne du café et du thé. Même si le café représente le tiers des exports éthiopiens, soit plus de 600 millions d’euros de revenus, seule la moitié de la production part pour l’étranger. C’est l’une des spécificités du pays : la consommation y est massive. A chaque coin de rue, les consommateurs dégustent le liquide préparé une heure durant par des femmes et apporté dans la cafetière traditionnelle djebena.