Gabon: un nouveau dispositif mis en place pour sauver les éléphants d’Afrique du braconnage

Afin de réduire voire stopper la disparition des races d’éléphants, une nouvelle méthode permettant de recenser les populations d’éléphants de forêt d’Afrique en vue d’informer des stratégies et des actions pour leur préservation a récemment été développée, indique  le journal du Gabon.

Des données plus précises sur les populations d’éléphants et le braconnage à travers le Gabon pour être connues à présent grâce ces études

Cette dernière trouvaille, a été réalisée au Gabon par une équipe de scientifiques de la Wildlife Conservation Society (WCS) et en étroite collaboration avec des experts de l’Agence nationale des parcs nationaux (ANPN), et qui vise à mettre en évidence le déclin du nombre d’éléphants de forêt d’Afrique (Loxodonta cyclotis) qui ont récemment été classés comme « en danger critique d’extinction » par l’Union internationale pour la conservation de la nature (UICN). Il faut noter que cette méthode est axée essentiellement sur des techniques de capture – recapture spatiale (CRS). Elle utilise à la fois des pièges photographiques et l’analyse de l’ADN des excréments. Par conséquent, elle permet aux chercheurs de mieux comprendre combien il reste d’éléphants de forêt et leur localisation.

Les forêts gabonaises abritent plus de 50% de la population mondiale restante des éléphants

Le braconnage demeure le principal fléau qui décime les pachydermes d’Afrique

L’Agence Nationale des Parcs Nationaux (ANPN) dans son fonctionnement à développer de nouvelles techniques génétiques innovantes qui permettent la détection des éléphants de forêt d’Afrique par ADN. L’agence nationale des parcs a contribué notamment à la création d’un nouveau laboratoire permettant ainsi de réaliser toutes les analyses ADN au Gabon. Cette étude, dont les résultats seront publiés en fin d’année, fait partie d’une initiative plus vaste menée par le Gabon en partenariat avec Vulcan Inc. et qui a pour objectif d’établir le premier recensement national des populations d’éléphants depuis 30 ans. Elle permettra d’améliorer la protection des éléphants. Il faut noter que la forêt gabonaise qui est une ressource vitale à la fois pour la conservation des éléphants, et la réduction d’émissions et l’absorption de carbone, abrite plus de 50% de la population mondiale restante des éléphants.

Pierre Oued.