Incendie au Maroc: Plus de 700 hectares en fumée

Au Maroc, plus de 500 personnes dont des pompiers et des militaires sont toujours mobilisées pour venir à bout des incendies survenus dans la nuit de dimanche à lundi dernier. C’est ce qu’a indiqué le chef du Centre national de gestion des risques climatiques forestiers, Fouad Assali, à l’agence de presse officielle MAP.
Selon africanews, plus de 700 hectares d’une forêt qui se trouve près de la ville touristique de Chefchaouen dans le nord ont déjà été engloutis par les feux déclarés dans la nuit du dimanche à lundi. Une vague de chaleur traverse le Maroc depuis vendredi, avec des températures pouvant aller jusqu’à 49 degrés, et se poursuivait le 17 août 2021, selon le Département de météorologie. Selon les journalistes sur place, les feux, qui n’ont fait aucune victime, étaient en recul lundi 16 août. Une enquête a été ouverte pour déterminer leurs causes. Le bassin méditerranéen est touché ces deux dernières semaines par des incendies, notamment en Grèce, en Turquie et en Algérie. Dans ce dernier pays, quelque 90 personnes, dont 33 soldats, sont mortes ou portées disparues depuis une semaine dans les incendies, en majorité d’origine criminelle, selon les autorités rapporte notre source. Le site d’information 20 minutes affirme que le président algérien, Abdelmadjid Tebboune, a décidé d’octroyer une allocation financière d’un million de dinars aux familles des victimes civiles et militaires. En revanche, tous les feux ont été éteints à Tizi Ouzou, en Kabylie, la région la plus touchée par ces incendies dans le nord de l’Algérie, a précisé la Protection civile. Au delà des importants dégâts matériels et de la carence des pouvoirs publics mise en lumière lors de ces incendies, les Algériens ont été particulièrement choqués par le lynchage et l’immolation d’un homme, accusé à tort, de pyromanie. Au total, 49 suspects ont déjà été arrêtés à la suite du drame, selon les médias locaux. Il faut noter que le réchauffement climatique augmente la probabilité des canicules et des sécheresses et, par ricochet, des incendies.

Oumou KONATE