Un dialogue politique entre le gouvernement et l’Union européenne a débuté ce mardi 2 février à Bujumbura. Les autorités burundaises et l’UE doivent discuter de la levée des sanctions budgétaires prises contre le pouvoir burundais au début de la crise de 2015 pour « de graves violations des droits de l’homme » imputées alors au régime en place. L’Union européenne a suspendu toute aide directe au gouvernement burundais en mars 2016, un coup dur pour le pouvoir qui perdait ainsi son principal bailleur de fonds. Cela a poussé le pays à s’ouvrir à la Chine et à la Russie.