« Le pays n’a jamais été aussi malade que sous le régime du président Roch Marc Kaboré », dixit Eddie Komboïgo du CFOP

L’opposition politique regroupée au sein du Chef de file de l’opposition politique (CFOP) a dénoncé l’aggravation de la crise sécuritaire au Burkina au cours d’une conférence de presse le 9 novembre 2021. Elle réclamera la démission du président Roch Kaboré, si dans un mois, le  gouvernement ne trouvait pas une issue heureuse à la crise sécuritaire.

Pour les acteurs du CFOP, après 7 ans de gouvernance  jugée scabreuse et sans vision, l’espoir suscité par l’insurrection populaire de fin octobre 2014 s’est mué en désillusion. Les citoyens sont déçus  et la jeunesse se sent trahie, selon les mots du CFOP, Eddie Komboïgo, face à ce qu’il qualifie d’incapacité du pouvoir à mettre fin à la série noire des tueries  liées au terrorisme.  Le régime du président Roch a perdu  les 2/3 de la superficie du pays, se désole le chef de file de l’opposition politique (CFOP) pour qui le président Kaboré a trahi son serment  de préserver l’intégrité du territoire burkinabè. L’opposition politique, par la voix de Eddie Komboïgo, a dit ne pas tolérer la situation et indique que l’appel du président à l’union sacrée ne saurait être synonyme de passivité, de silence, ni d’indifférence encore moins d’aveuglement voir de complicité « dans la conduite du pays par le régime vers le déclin ». les opposants ont déploré des réponses insuffisantes et inappropriées que le pouvoir donne face aux attaques terroristes depuis les premières heures de  l’année 2016. Les opposants ont appelé le président du Faso avec son gouvernement à la prise de mesures urgentes face à la vie chère et pour l’acquisition de vivres sur le marché international pour parer à la famine qui s’annonce à grand pas dans les mois à venir, selon eux. la réouverture des frontières terrestres est l’une des réclamations du CFOP , cela pour faciliter la circulation des personnes  et des biens.  Eddie Komboïgo et ses camarades ont lancé un appel à l’Union africaine et à l’ONU  pour aider le pays à endiguer la crise galopante. Si dans un mois, rien de sérieux et de concret n’est fait pour maîtriser la situation sécuritaire, l’opposition politique  appellera à des manifestations fortes pour exiger la démission immédiate du chef de l’Etat et de son gouvernement.

Lonsani SANOGO