Le mardi 16 juillet 2019, plusieurs pays occidentaux et arabes ont appelé à un arrêt des combats en Libye et averti qu’une poursuite des violences aurait un impact sur la situation humanitaire, la crise des migrants et pourrait faire le jeu des extrémistes. Dans une déclaration commune, les Etats-Unis, la France, la Grande-Bretagne et l’Italie, de même que l’Egypte et les Emirats arabes unis ont exprimé « leur profonde inquiétude » au sujet des violences autour de la capitale Tripoli. L’Egypte et les Emirats sont, avec l’Arabie saoudite, parmi les principaux soutiens arabes du maréchal Khalifa Haftar, homme fort de l’Est libyen. Les six pays appellent « à une désescalade immédiate et un arrêt des combats et exhortent à un retour rapide au processus politique sous médiation de l’ONU ».