L’OMS déclare la fin de la deuxième épidémie d’Ebola en Guinée

L’Organisation mondiale de la santé a officiellement annoncé samedi la fin de la deuxième épidémie d’Ebola en Guinée, qui a été déclarée le 14 février dernier

L’épidémie d’Ebola vaincue, la Guinée entre dans une période de surveillance épidémiologique renforcée pendant 90 jours

L’Organisation mondiale de la santé (OMS) et le ministre guinéen de la santé ont officiellement annoncé, samedi 19 juin, la fin de la deuxième vague d’Ebola dans le pays. La maladie était réapparue il y a quelques mois, causant une dizaine de décès. « J’ai l’honneur de déclarer la fin d’Ebola » en Guinée, a déclaré à l’AFP le responsable de l’OMS Alfred Ki-Zerbo lors d’une cérémonie dans la région sud-est de Nzerekore où la maladie a fait surface fin janvier .L’épidémie est partie de la Guinée forestière, comme en 2013-2016, période durant laquelle le virus avait fait plus de 11 300 morts, principalement en Guinée 2 500 morts , au Liberia et en Sierra Leone. Après la détection des premiers cas à Gouécké, dans la préfecture de Nzérékoré, au début de 2021, « les autorités sanitaires nationales ont rapidement mis en œuvre la riposte, avec le soutien de l’OMS et ses partenaires, en s’appuyant sur l’expertise accumulée » dans la lutte contre Ebola dans le pays et en République démocratique du Congo, selon un communiqué de l’OMS publié samedi. Les autorités sanitaires ont pu agir rapidement pour lutter contre la résurgence du virus après les enseignements tirés des précédentes flambées en Guinée et en République démocratique du Congo.

Une victoire grâce l’implication de la communauté, des mesures de santé publique efficaces et une utilisation équitable des vaccins.

Nouvelle épidémie évitée

Un total de 23 cas 16 confirmés et 7 probables ont été recensés lors de cette épidémie. Onze patients ont survécu et 12 sont décédés, a détaillé l’OMS, soit un taux de mortalité voisin de 50%, habituel pour ce virus à la très haute létalité. Le précédent bilan donné par l’organisation, jeudi, faisait état de cinq décès seulement.

K.Fiakofi