L’Organisation du Traité de l’Atlantique Nord (OTAN) étudie des options pour renforcer le soutien à la force multinationale du G5 Sahel dans la région troublée des trois frontières du Mali, du Niger et du Burkina Faso, où une recrudescence de la violence djihadiste a coûté des milliers de vies, a déclaré dans un communiqué jeudi 07 octobre ,le secrétaire général de l’ONU Antonio Guterres .
Pour mettre fin au phénomène du terrorisme, l’OTAN pourrait étendre ce soutien par le biais de son Agence de soutien et d’approvisionnement, a déclaré le chef de l’ONU dans une récente au Conseil de sécurité. Selon l’AFP ,Guterres s’est dit « convaincu » de la nécessité de créer un bureau de soutien de l’ONU pour la force du G5 Sahel, qui comprend environ 5 000 soldats du Mali, de la Mauritanie, du Niger, du Tchad et du Burkina Faso, qui serait financé par des contributions des Nations Unies.Il a déclaré qu’une telle technique serait « l’approche la plus efficace pour fournir un soutien durable et prévisible à la Force conjointe ».
Pas de convergence
En juin, l’ambassadeur adjoint américain à l’ONU Jeffrey DeLaurentis a déclaré que son pays souhaitait maintenir une séparation claire entre les efforts de lutte contre le terrorisme et les efforts de maintien de la paix afin de protéger la neutralité de l’ONU. « La création de la Force conjointe du G5 Sahel, malgré les défis persistants, est une manifestation de la volonté politique des cinq États clés du Sahel qui mérite le soutien de la communauté internationale », a déclaré Guterres. Alors que tous les interlocuteurs ont souligné leur ferme soutien à la Force conjointe du G5 Sahel comme une initiative exceptionnelle qui méritait un soutien international, le chef de l’ONU a précisé qu’ il n’y a pas de convergence de vues au sein de la communauté internationale sur la meilleure façon de la soutenir. Guterres a indiqué que malgré la volonté de l’Union africaine de jouer un rôle intégral dans la promotion de la coopération dans la région, l’UA a souligné qu’elle aurait besoin du soutien financier d’un autre donateur pour gérer le soutien logistique de la Force conjointe.
Source: UN news.
K.Fiakofi



















