Lutte contre le chômage : La Banque mondiale accorde 100 millions $ pour renforcer les compétences des étudiants au marché du travail

La Banque mondiale a accordé, le jeudi 03 juin, au Malawi, un financement de 100 millions $ de l’Association internationale de développement (IDA) pour soutenir un projet visant le renforcement des compétences des étudiants dans les domaines de l’agriculture, l’éducation, l’énergie, la santé, l’industrie et les TIC, qui sont les plus pertinents pour le marché du travail, a rapporté l’agence Ecofin.

Au Malawi, le taux d’accès à l’enseignement supérieur et à l’enseignement professionnel reste encore bas

Au Malawi, le taux d’accès à l’enseignement supérieur et à l’enseignement professionnel reste encore bas. Pour améliorer cette situation, le pays a initié un projet destiné aux étudiants avec ce financement de la Banque mondiale. Dénommé Skills for a Vibrant Economy (SAVE), le projet veut à travers des partenariats avec le secteur privé préparer les étudiants au marché de l’emploi, et promouvoir la création d’emplois. « Ce nouvel investissement aidera les jeunes du Malawi à se préparer au marché du travail, tout en aidant les MPME en élevant le niveau de compétences et d’esprit d’entreprise sur le marché », a déclaré à Ecofin  Hugh Riddell, directeur national de la Banque mondiale pour le Malawi.

Le financement est axé sur la promotion de la création d’emplois par le secteur privé, conformément aux objectifs de Malawi 2063

Le financement accordé dans le cadre de partenariat pays quinquennal du Groupe de la Banque mondiale est axé sur la promotion de la création d’emplois par le secteur privé, conformément aux objectifs de Malawi 2063, dont l’un des buts est de réduire le chômage dans le pays.

Au Malawi, les taux de scolarisation restent faibles par rapport à la moyenne régionale, a indiqué Ecofin, tout en expliquant qu’en favorisant l’augmentation du taux d’étudiants à l’enseignement supérieur et aux programmes de développement des compétences TEVET, le pays tentera également de résoudre les questions de l’autonomisation des femmes, les compétences numériques, le renforcement institutionnel et la continuité de l’apprentissage.

Le projet SAVE ambitionne de toucher 110 000 étudiants, dont 65 000 des cycles technique et professionnel à travers 9 établissements d’enseignement supérieur, sept instituts techniques nationaux et environ 30 institutions de développement des compétences. Il réduira les contraintes auxquelles sont confrontées les étudiantes pour accéder à l’enseignement supérieur, en même temps qu’il contribuera à garantir un environnement d’apprentissage sûr et propice.

                                                                                  Leylatou TIENDREBEOGO