A quelques mois de la présidentielle, le vice-président Saulos Chilima a déclaré la guerre au président Peter Mutharika, qu’il accuse de corruption et de népotisme. Ainsi il s’est dit prêt à le défier dans les urnes. Lors d’un entretien accordé cette semaine à l’AFP dans son imposante résidence privée de la capitale Lilongwe, M. Chilima a confié qu’il n’adressait plus la parole à M. Mutharika.